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Ruhua Yan's Blog

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ai se eu te pego (如果我得到你)

Polyglot Posted on Tue, March 07, 2017 11:44

非常catchy 的一首歌,歌词很简单,在阿根廷时经常在收音机里听到, 可以在youtube上找到: https://www.youtube.com/watch?v=hcm55lU9knw

Nossa, nossa
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Delícia, delícia
Assim você me mata
你是这么让我 魂不守舍
Ai se eu te pego
如果我得到你
Ai, ai se eu te pego
天哪,如果我得到你

Sábado na balada
星期六 在一个party 上
A galera começou a dançar
人们开始跳起舞来
E passou a menina mais linda
一个最美丽的女孩从我前经过
Tomei coragem e comecei a falar
我鼓起勇气,开始变得 很多话

Nossa, nossa
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Delícia, delícia
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Sábado na balada
A galera começou a dançar
E passou a menina mais linda
Tomei coragem e comecei a falar

Nossa, nossa
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Delícia, delícia
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Nossa, nossa
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Delícia, delícia
Assim você me mata
Ai se eu te pego
Ai, ai se eu te pego

Que delícia
Ai se eu te pego



Le discours d’investiture de Donald Trump en français

Polyglot Posted on Fri, January 20, 2017 19:17

Monsieur le Président de la Cour suprême, Messieurs les Présidents Carter, Bush, Clinton, Obama, concitoyens américains et peuple du monde, merci.

Nous, les citoyens américains, nous sommes unis dans un grand effort national pour reconstruire notre pays.

Ensemble, nous déterminerons la trajectoire de notre pays et celle du monde pour de nombreuses années à venir.

Nous aurons des défis. Nous aurons à affronter des difficultés, mais nous accomplirons ce travail jusqu’au bout.

Tous les quatre ans, nous nous réunissons sur ces marches pour assurer la transition du pouvoir. Et nous remercions le président Barack Obama et la première dame, Michelle Obama, pour leur aide précieuse durant cette transition. Ils ont été formidables.

La cérémonie d’aujourd’hui a toutefois un sens très particulier, car il ne s’agit pas seulement de transférer le pouvoir d’une administration à une autre ou d’un parti à un autre. Nous déplaçons le pouvoir de Washington pour vous le rendre à vous, le peuple des États-Unis.

Pendant trop longtemps, une petite élite de la capitale de notre pays a profité des avantages de notre gouvernement, pendant que le peuple en faisait les frais. Les politiciens ont prospéré, alors que le peuple n’a tiré aucun bénéfice de toutes ces richesses. L’establishment s’est protégé lui-même, mais il n’a pas protégé les citoyens de notre pays. Leurs victoires n’ont pas été les vôtres. Leurs triomphes n’ont pas été les vôtres. Et pendant qu’ils faisaient la fête dans notre capitale nationale, il n’y avait rien à fêter dans les familles en difficulté partout au pays.

À partir de maintenant, tout cela va changer. Parce que ce moment est votre moment. Il vous appartient. Il appartient à tous ceux qui sont réunis ici et à tous ceux qui nous regardent partout aux États-Unis. C’est votre jour, ceci est votre célébration, et ce pays, les États-Unis d’Amérique, est votre pays. Ce qui compte vraiment, ce n’est pas qui détient le pouvoir au gouvernement, mais le fait que le gouvernement est entre les mains du peuple américain.

Le 20 janvier 2017 demeurera dans les mémoires comme le jour où le peuple aura repris le pouvoir au pays. Les hommes et les femmes laissés pour compte de ce pays ne seront plus oubliés. Tout le monde vous écoute désormais. Vous êtes venus par dizaines de millions pour vous joindre à un mouvement historique et inédit dans l’histoire du monde. Au centre de ce mouvement, il y a la conviction que la nation existe pour servir ses citoyens. Pour donner aux Américains ce dont ils ont besoin : d’excellentes écoles pour leurs enfants, la sécurité dans leurs quartiers pour leurs familles et de bons emplois pour tous. Ce sont là les aspirations raisonnables d’un peuple épris de justice.

Mais, pour un trop grand nombre de nos citoyens, la réalité est tout autre : des mères et des enfants sont piégés par la pauvreté dans nos villes, nos usines rouillées sont en décrépitude partout au pays, notre système éducatif manque d’argent, ce qui empêche les élèves et les étudiants d’accéder au savoir, et la criminalité, les gangs et la drogue ont pris trop de vies et privé notre pays de son immense potentiel.

Le carnage américain s’arrête ici et maintenant. Nous sommes une seule et même nation, et leur souffrance est la nôtre. Leurs rêves sont les nôtres, et leurs succès seront les nôtres. Nous partageons le même cœur, la même maison et le même destin glorieux. Le serment que je prête aujourd’hui est un serment d’allégeance à tous les Américains.

Des décennies durant, nous avons enrichi les industries étrangères aux dépens de l’industrie américaine. Nous avons subventionné les armées d’autres pays, tandis que nos équipements militaires se dégradaient. Nous avons défendu les frontières d’autres pays tout en refusant de défendre les nôtres. Nous avons dépensé des billions de dollars à l’étranger, alors que l’infrastructure des États-Unis tombait en décrépitude. Nous avons rendu riches d’autres pays, pendant que la richesse, la puissance et la confiance de notre pays se dissipaient à l’horizon. Une à une, les usines ont fermé, sans une seule pensée pour des milliers de travailleurs américains laissés pour compte. La richesse de notre classe moyenne a été arrachée des foyers et a été redistribuée au monde entier.

Mais ça, c’est le passé. Maintenant nous sommes résolument tournés vers l’avenir.

Pendant que nous sommes tous rassemblés ici aujourd’hui, nous promulgons un nouveau décret qui devra retentir dans toutes les villes et toutes les capitales du monde. À partir d’aujourd’hui, l’Amérique aura une nouvelle vision. À partir d’aujourd’hui, ce sera uniquement « les États-Unis d’abord ». Toutes les décisions en matière de commerce, de taxes, d’immigration ou d’affaires étrangères seront prises au profit des travailleurs américains et des familles américaines. Nous devons protéger nos frontières des ravages causés par d’autres pays qui fabriquent nos produits, volent nos entreprises et détruisent nos emplois. Le fait de les protéger nous rendra notre prospérité et notre grandeur.

Je me battrai pour vous de toutes mes forces. Et je compte ne jamais vous décevoir.

Les États-Unis vont vaincre à nouveau, vaincre comme ils n’ont jamais vaincu. Nous allons ramener nos emplois, nous allons rétablir nos frontières, nous allons retrouver notre santé, et nous allons retrouver nos rêves.

Nous allons construire de nouvelles routes et autoroutes, de nouveaux pont, aéroports, tunnels et chemins de fer partout dans notre merveilleux pays. Nous allons sortir les gens de l’aide sociale et leur redonner du travail pour reconstruire notre pays avec une main d’œuvre américaine, avec le travail des Américains.

Nous obéirons à deux règles simples : acheter américain et embaucher américain. Nous chercherons à garder l’amitié et les bonnes grâces des autres pays du monde, mais ils doivent comprendre que chaque pays a le droit de faire passer ses intérêts avant ceux des autres. Nous ne cherchons pas à imposer notre mode de vie à quiconque, mais nous voulons qu’il serve d’exemple aux autres. Nous voulons être un exemple d’excellence.

Nous allons renforcer nos anciennes alliances et en conclure d’autres afin d’unir le monde pour éradiquer le terrorisme de l’islam radical de la face de la Terre. Nos politiques seront fondées sur une allégeance totale aux États-Unis d’Amérique. Et cette loyauté à l’égard de notre pays nous fera redécouvrir notre loyauté envers les autres. Quand on ouvre son cœur au patriotisme, il n’y a pas de place pour les préjugés. La Bible nous dit à quel point il est bon pour les hommes de vivre dans l’unité et l’harmonie. Nous devons nous exprimer ouvertement afin de débattre honnêtement pour régler nos différends et rester solidaires. Quand l’Amérique est unie, personne ne peut l’arrêter. N’ayez crainte, nous sommes protégés et nous serons toujours protégés par les hommes et les femmes extraordinaires de notre armée et de nos forces de sécurité. Et, surtout, nous serons protégés par Dieu.

Enfin, nous devons avoir des rêves de grandeur. Aux États-Unis, nous pensons qu’une nation ne peut vivre que si elle demeure prospère. Nous n’accepterons plus les politiciens qui ne font que parler sans agir et qui se plaignent constamment sans rien faire pour que la situation change.

L’époque des palabres inutiles est révolue. C’est le moment d’agir. Ne permettez à personne de vous dire que c’est impossible. Aucun défi ne peut être plus grand que l’esprit combatif américain. Nous n’échouerons pas. Notre pays redeviendra de nouveau prospère. Nous sommes au seuil d’un nouveau millénaire; une nouvelle ère commence, qui devra ouvrir de nouveaux horizons et nous permettre de panser nos plaies et de mobiliser nos énergies pour faire prospérer nos industries et concevoir les technologies de demain.

Une nouvelle fierté nationale nous étreint pour élargir nos horizons et surmonter nos divisions. Rappelez à votre mémoire cette sagesse ancestrale, que nos soldats n’oublieront jamais, selon laquelle, que nous soyons noirs, basanés ou blancs, nous avons le même sang rouge du patriotisme qui coule dans nos veines. Nous jouissons tous des mêmes libertés glorieuses et nous saluons tous le même drapeau américain. Que les enfants soient nés dans des villes comme Détroit ou dans les plaines venteuses du Nebraska, ils regardent tous le même horizon et lèvent les yeux vers les mêmes étoiles. Ils ont tous les mêmes rêves, et leur cœur est rempli du même espoir de vie qui leur est donné par le même créateur tout puissant.

Vous, les Américains de toutes les villes, proches et lointaines, petites ou grandes, d’une montagne à l’autre, d’un océan à l’autre, écoutez ces paroles : vous ne serez plus jamais ignorés.

Votre voix, vos espoirs et vos rêves définiront la destinée de l’Amérique. Votre courage, votre bonté et votre amour nous guideront le long du chemin. Ensemble, nous allons redonner aux États-Unis leur puissance, leur richesse, leur fierté et leur sécurité.

Et, oui, ensemble, nous allons redonner aux États-Unis leur grandeur.

Merci, que Dieu vous bénisse. Merci. Que Dieu bénisse les États-Unis.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1012149/discours-integral-donald-trump-president-etats-unis?isAutoPlay=1



今年7200非法移民死在半途

Polyglot Posted on Sun, December 18, 2016 11:47

从年初到现在,已有7200人死亡或失踪,比去年增加了20%, 其中4812人死于地中海,没能踏上欧洲大陆,平均每天20到30人葬身于地中海。

我一直都相信:每个出生在地球的地球人,都有自由迁徙的权利,我们都应该有选择居住地的权利,而作为最讲 人权 的欧美国家,竟然阻挡 移民入境,让地中海成为非法移民的最大坟墓(原话来自教皇方各济 – 别让地中海成为非法移民者的坟墓)。

新闻摘自: http://www.jb.com.br/internacional/noticias/2016/12/18/total-de-migrantes-mortos-em-2016-chega-a-7200/

Quase 7.200 migrantes e refugiados morreram ou desapareceram desde o início deste ano no mundo. O número representa 20% a mais que em 2015, informou neste sábado (17) a Organização Internacional para as Migrações (OIM).

De um total de 7.189, 4.812 morreram ao tentar atravessar o mar Mediterrâneo para chegar à Itália, Grécia, Chipre e Espanha. É uma média de 20 mortes por dia, e o saldo total poderia aumentar até o final do ano em mais 200 ou 300 mortes, estima a organização em um comunicado.

A travessia do Mediterrâneo, utilizada por cerca de 360 mil migrantes este ano, é o caminho mais perigoso em todo o mundo. De acordo com informações recebidas pela OIM, 88 pessoas morreram esta semana no naufrágio de um barco que transportava 114 passageiros ao largo da costa de Zawiya, na Líbia.



教皇方各济 的生日

Spanish Posted on Sun, December 18, 2016 11:24

今天是教皇方各济 80岁的生日,早上 他邀请了 来到梵蒂冈给他祝寿的 8个乞丐一起共进早餐,一起庆祝生日,其中2个女的和6个男的,4个意大利人,2个罗马尼亚人,1个莫多瓦人,还有一个秘鲁人。

来自阿根廷的教皇方各济 是个非常 humble 的一个人,生活简朴,待人慈善,一直很关心街头流浪汉的问题,也很多次邀请他们,包括看电影,参观梵蒂冈博物馆等。

一直都说教皇是 上帝在人间的代言人,这样的教皇 才能让人领会到上帝爱世人。


http://www.clarin.com/mundo/Francisco-desayuno-mendigos-saludar-cumpleanos_0_1706829376.html

El papa Francisco desayunó esta mañana con ocho mendigos que se acercaron al Vaticano para saludarlo por su cumpleaños N°80. El Pontífice charló con ellos y compartió dulces de origen argentino.

Se trató de dos mujeres y seis hombres -cuatro italianos, un moldavo, dos rumanos y un peruano- que acudieron por la mañana a la residencia del pontífice, la Casa Santa Marta, para felicitarle y regalarle tres ramos de girasoles.

Estuvieron acompañados por el limosnero papal, monseñor Konrad Krajewski, y fueron “invitados personalmente” por el Papa a desayunar en el comedor de la residencia vaticana.

A las 7.15 hora local (las 3.15 de la Argentina), Francisco se despidió de ellos para celebrar una misa con sesenta cardenales, no sin antes ofrecerles unos dulces de origen argentino.

En esta jornada de cumpleaños, en muchos comedores sociales de Roma se distribuirán dulces en nombre del papa y muchas de las personas que residen en los albergues recibirán un sobre con una postal navideña y “un pequeño regalo”.

Francisco ha mostrado gran sensibilidad hacia los sin techo de Roma, a quienes ha recibido en varias ocasiones, ha abierto duchas y una barbería en la plaza de San Pedro, les ha regalado dinero u objetos como sacos de dormir y les ha invitado a distintas actividades como el cine o recorridos por los Museos Vaticanos.

Esta jornada de cumpleaños transcurrirá de forma “normal” para Francisco: esta mañana ofició junto a algunos cardenales una misa en la que habló de la vejez y pidió que la suya fuera “tranquila y fecunda”.

Mientras tanto, Francisco ha recibido el afecto de los fieles, que le han enviado algunos regalos, y el pastelero de la Casa Santa Marta ha preparado una tarta de naranja y mate en su homenaje.

El Papa también ha recibido felicitaciones de algunas autoridades del mundo, como el presidente saliente de Estados Unidos, Barack Obama, o del ex primer ministro y coetáneo Silvio Berlusconi.

La Secretaría para la Comunicación de la Santa Sede ha lanzado en Twitter el hashtag #Pontifex80 y habilitó siete casillas de email para que los fieles puedan enviar sus saludos en latín, español-portugués, italiano, inglés, francés, alemán y polaco.

El Vaticano informó en un comunicado que, hasta esta mañana, el Papa había recibido casi 50.000 felicitaciones procedentes de todo el mundo, las más numerosas en inglés, español e italiano. Como dato curioso, más de mil estaban escritas en latín.



川普的亿万富翁内阁

French Posted on Wed, December 07, 2016 12:22

川普在竞选时曾指出:华尔街及其银行家(特别是Goldman Sachs)对2008年的全球金融危机 负有不可推卸的责任,2008年的金融危机造成了美国中产阶级的倒退。

他还曾激烈地指出,他的对手 希拉里接受过华尔街的百万美元的捐赠。

但如今大家看到川普内阁,有好多是亿万富翁,其中不乏有跟华尔街有千丝万缕的亿万富翁,看来川普改变不了 美国 1% 巨富阶级 统治 99% 普通民众的诅咒

他的教育部长: Besty DeVos(女),财产 51 亿美元,她丈夫的父亲 是 安利的创办者 (可恶的传销者,吸血鬼),这位女部长曾长期反对公立教育的财政补助,什么意思?以后美国 人只能上私立学校?

商务部长: Wilbur Ross, 29亿美元,典型的投资家,他是靠买破产企业 包装后出售 而发达的。

财长: Steven Mnuchin, 4千万美元, 在 Goldman Sachs 工作过 17年,真TMD 讽刺 – 川普在竞选期间是如何批评Goldman Sachs 的。

财务预算主任: Gary Cohn,有 Goldman Sachs 1.75亿美元的股份

交通部长:Elaine Chao (趙小蘭,华人), 2.2千万美元。

还有可能成为川普国务卿的 Mitt Romney, 财产 2.5亿美元,华尔街投行 贝恩资本 的合伙创办者。

可能入阁成为能源部长 的Harold Hamm,这个有150亿美元财产的石油大亨 的加入 会使 川普内阁成为 有史以来 最有钱的内阁,看到这样一份名单,不知普通美国人是怎么想的?

以下新闻 转载 于 http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003662/trump-cabinet-millionnaires-milliardaires-president-critique-clinton ;



川普跟蔡英文通话

French Posted on Sat, December 03, 2016 10:21

蔡英文致电 即将上任的美国总统川普,祝他当选,北京指责台湾当局。

不知蔡英文如何找到川普电话,而川普竟然在 推特(tweeter) 说明了这一通话,看来川普对中国政府也是有恃无恐(历来美国总统都是表一套,里一套,口头承认一个中国,暗地里支持台海分治)。

蔡英文在选前押注希拉里,川普的当选让台湾当局(政府) 很是恐慌,也许这个通话能让她 挽回点颜面。

说到美国这次总统选举,其实很多国家领导人都押注希拉里,很多领导人都公开表态,包括安倍,在这一点上 中国领导人还是比较稳健(至少沉默是金),上一次李克强在纽约商界演讲时被问到他希望哪一个候选人当选时,说,这是美国内政,他不便加以评论,他相信不管哪个当选,中美关系都会朝好的方向发展。

以下新闻转载于 http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003707/trump-appel-presidente-taiwan-chine-blame-taipei-diplomatie-controverse-relation?isAutoPlay=1

La Chine a protesté samedi après un entretien téléphonique entre Donald Trump et la présidente taïwanaise Tsaï Ing-wen, mais en a imputé la responsabilité aux autorités de l’île, qu’elle considère comme une province séparatiste.

« Le principe d’une Chine unique est à la base des relations sino-américaines », a souligné le ministère des Affaires étrangères, invitant les « parties concernées » à s’y tenir pour éviter les tensions inutiles. Cette formulation signifie que la protestation a été remise à l’équipe de Donald Trump.

Il s’agit du premier contact de ce niveau avec Taïwan de la part d’un président américain élu ou en exercice depuis que les États-Unis, sous la présidence de Jimmy Carter, ont décidé en 1979 de reconnaître la Chine au détriment de Taïwan, dès lors considérée sur le plan diplomatique comme partie intégrante d’une « Chine unique ».

Le ministre chinois des Affaires étrangères n’a pas blâmé Donald Trump pour cette conversation téléphonique de 10 minutes.

« C’est simplement Taïwan qui s’engage dans une action mesquine et qui ne peut pas modifier la structure de la Chine unique déjà bâtie par la communauté internationale », a dit Wang Yi, selon des propos rapportés par la chaîne de télévision de Hong Kong Phoenix TV.

« Je crois que cela ne changera pas la politique de ‘’Chine unique’’ observée de longue date par le gouvernement des États-Unis », a-t-il ajouté.

Donald Trump, élu le 8 novembre, a pour sa part affirmé sur Twitter que l’initiative de cet appel avait été prise par la présidente taïwanaise. « La présidente de Taïwan M’A APPELÉ aujourd’hui pour m’adresser ses félicitations pour ma victoire à la présidentielle. Merci », a-t-il écrit

The President of Taiwan CALLED ME today to wish me congratulations on winning the Presidency. Thank you!

Nouvelles tensions entre la Chine et Taïwan

D’après l’équipe de transition de Donald Trump, les deux dirigeants ont relevé que « des liens étroits dans les domaines économique, politique et de sécurité existent entre Taïwan et les États-Unis ».

La présidence taïwanaise a dit qu’ils avaient évoqué un renforcement des interactions bilatérales et l’instauration d’une coopération plus étroite.

Les États-Unis sont le principal allié politique et le seul fournisseur d’armes de Taïwan malgré l’absence de relations diplomatiques officielles.

« Il est intéressant de voir que les États-Unis vendent à Taïwan des milliards de dollars d’équipements militaires, mais que je ne devrais pas accepter un appel de félicitations », a écrit Donald Trump dans un autre tweet.

Cet échange téléphonique intervient alors que les relations entre la Chine et Taïwan se sont dégradées cette année avec l’arrivée au pouvoir sur l’île du Parti démocratique progressiste, la formation indépendantiste de Tsaï Ing-wen.

La Maison-Blanche a réagi à ce contact en assurant que la « politique entretenue de longue date » à l’égard de la Chine et de Taïwan n’avait pas évolué.

« Nous restons fermement attachés à notre principe de ‘’Chine unique’’ », a déclaré Ned Price, porte-parole à la sécurité nationale du président Barack Obama. « Notre intérêt fondamental réside dans des relations pacifiques et stables autour du détroit », a-t-il ajouté en référence au détroit de Formose séparant l’île de Taïwan du continent.

Des conseillers de Donald Trump ont laissé entendre qu’il ferait preuve de plus de fermeté que Barack Obama à l’égard de la Chine et qu’il envisageait de renforcer les capacités militaires des États-Unis face à l’influence croissante de la Chine en Asie. On ne connaît toutefois pas les détails de ce plan.

Pivotements majeurs

Donald Trump multiplie les prises de contact avec les dirigeants étrangers depuis sa victoire à l’élection présidentielle et la Maison-Blanche l’a invité à solliciter les conseils et l’expertise diplomatique du département d’État.

Membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le démocrate Chris Murphy a reconnu à Donald Trump le droit de faire évoluer la diplomatie américaine, mais il juge les initiatives du président élu inquiétantes.

« Ce qui s’est passé au cours des dernières 48 heures n’est pas une évolution. Ce sont des pivotements majeurs de la politique étrangère sans le moindre plan. C’est comme ça que les guerres commencent », a-t-il écrit sur Twitter.

Donald Trump s’est entretenu avec le président chinois Xi Jinping le 14 novembre.

La Chine a été l’une de ses cibles favorites durant la campagne électorale. Il a notamment promis d’instaurer une taxe de 45 % sur certaines importations en provenance de ce pays, qu’il accuse en outre de manipuler le cours de sa monnaie.

Donald Trump s’est aussi entretenu vendredi avec le président philippin Rodrigo Duterte, le président afghan Ashraf Ghani et le premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong.

Un collaborateur de Rodrigo Duterte, qui a publiquement insulté Barack Obama, a dit que Donald Trump avait invité le président philippin à la Maison-Blanche, ce dont l’équipe de transition du président américain élu n’a pas fait mention dans son communiqué.



教皇方各济说:卡斯特罗逝死是个不幸的消息

Portuguese Posted on Sat, November 26, 2016 11:55

卡斯特罗于25日逝死,享年90岁。

卡斯特罗是现教皇方各济 (papa Francisco) 的忠实支持者,在现教皇方各济和 加拿大政府 的调节下,古巴与美国 恢复了 中断长达 半个世纪的 外交关系。

以下新闻转载于: http://www.jb.com.br/internacional/noticias/2016/11/26/morte-de-fidel-e-uma-triste-noticia-diz-papa-francisco/

O papa Francisco definiu como uma “triste notícia” a morte do ex-líder cubano Fidel Castro, que faleceu na noite desta sexta-feira (25), aos 90 anos de idade.

“Ao receber a triste notícia da morte pelo seu caro irmão, o excelentíssimo senhor Fidel Alejandro Castro Ruz, ex-presidente do Conselho de Estado e do governo da República de Cuba, expresso os meus sentimentos de dor aos familiares do defunto, assim como ao governo e ao povo desta amada nação”, disse o Papa, em um telegrama enviado à ilha em nome de Raúl Castro.

Francisco se reuniu com Fidel em 20 de setembro de 2015, durante uma visita à casa do líder revolucionário em Havana. O encontro durou cerca de 35 minutos, de acordo com a Santa Sé, e ocorreu na ocasião de uma viagem oficial de quatro dias pela ilha.

Em entrevista à Ansa em janeiro deste ano, o teólogo brasileiro Frei Betto disse que o ex-líder cubano sentia uma “profunda admiração” por Francisco. O Papa foi um dos principais mediadores, junto com o governo canadense, do processo de reaproximação entre Cuba e Estados Unidos, cujas relações diplomáticas estavam rompidas há mais de meio século.



菲德尔·卡斯特罗去世了

French Posted on Sat, November 26, 2016 11:17

统治古巴 长达50年的领导人 卡斯特罗 昨天去世了,全世界很多领导人致了唁电, 习大大:中国人民失去了一位亲密的同志和真诚的朋友 (这套词 我怎么感觉这么耳熟)。

一代革命者卡斯特罗已经是一个革命的符号,跟中国的老毛一样,非常有争议,但可以肯定的是 他非常热爱他的国家和人民。他的逝世,爱他的人们悲伤中,而恨他的人走上街头庆祝(在美国佛罗里达州,那里生活着2百万古巴侨民)。

伟大的革命者已经离去了,革命的年代已经远去了,希望不会有人再因为 不同的信仰 不同的理想 而去革他人的命。

以下新闻转载于:http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1002361/les-reactions-affluent-apres-la-mort-du-pere-de-la-revolution-cubaine?isAutoPlay=1 ;

L’annonce de la mort du révolutionnaire et ancien président cubain Fidel Castro, vendredi soir à La Havane, a suscité de nombreuses réactions dans le monde.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a accueilli sa mort avec une profonde tristesse. Il a profité de son discours à l’ouverture du 16e Sommet de la Francophonie pour rappeler l’amitié qui liait Fidel Castro à son père.

« Je sais que mon père était très fier de le considérer comme un ami, et j’ai eu l’occasion de rencontrer Fidel lorsque mon père est décédé », a-t-il dit.

Tout en offrant ses condoléances à la famille de Fidel Castro et au peuple cubain, Justin Trudeau a souligné le leadership « plus grand que nature » du révolutionnaire.

《Bien qu’il ait été une figure controversée, ses supporters et ses détracteurs reconnaissaient son amour et son dévouement immenses envers le peuple cubain, qui éprouvait une affection profonde et durable pour “el Comandante”.》 — Justin Trudeau

《Fidel a résisté et a fortifié son pays au cours du blocus américain le plus dur, quand il y avait une pression monumentale sur lui et il a pu mener son pays sur la voie du développement indépendant.》 –Vladimir Poutine

L’ex-dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev s’est aussi exprimé en affirmant que Fidel Castro avait pu « fortifier » son pays et résister au blocus américain, tout en vantant le fait qu’il a réussi à « mener son pays sur la voie du développement indépendant ». Il a tout fait, a-t-il ajouté, « pour détruire le système colonial du 20e siècle ».

Malgré sa mort, Fidel Castro « vivra éternellement », a souligné le président chinois Xi Jinping, dans un message télévisé. « Le peuple chinois a perdu un camarade bon et sincère », a-t-il ajouté.

Fidel Castro a été « un grand dirigeant », a dit l’agence de presse officielle du Vietnam communiste. Il a été « le brillant miroir des mouvements d’indépendance et révolutionnaires des nations d’Amérique latine et du monde ». Le président Tran Dại Quang est d’ailleurs le dernier chef d’État à avoir rencontré Fidel avant sa mort.

Le président du Venezuela a pour sa part appelé la population à poursuivre l’héritage de Fidel Castro. Nicolas Maduro s’est entretenu au téléphone avec le président cubain Raul Castro afin d’exprimer sa solidarité et son amour envers le peuple cubain. Sur Twitter, il a également appelé tous ceux qui défendent un monde plus juste à aller de l’avant avec les idées révolutionnaires de l’ancien président cubain.

Le président mexicain, Enrique Pena Nieto a dit pleurer la mort du chef de file de la révolution cubaine, « respectueux du dialogue et de la solidarité » avec son pays, qu’il considère aussi comme une figure emblématique du 20e siècle.

La peine du Mexique est partagée par la Bolivie, d’où son président Evo Morales a souligné l’héritage du combat de Fidel Castro pour l’intégration des peuples du monde. « Le départ du “Comandante” est une véritable souffrance », a-t-il dit.

Au Salvador, le président Sanchez Ceren, a également salué un « ami et éternel compagnon », dont la mort l’a profondément attristé.

Le président de l’Équateur, Rafael Correa a ajouté sa voix à la pluie d’hommages : « Un grand nous a quittés. Fidel est mort. Longue vie à Cuba. Longue vie à l’Amérique latine! »

Les États-Unis sortent de leur mutisme

Le président américain Barack Obama a offert ses condoléances à la famille Castro. Il a également exprimé son « amitié au peuple cubain ».

Reconnaissant l’importance historique de Fidel Castro, Barack Obama a ajouté que l’histoire « jugera l’impact énorme » de l’ex-dirigeant cubain.

La première réaction officielle des États-Unis est cependant venue sur Twitter, depuis le compte du futur président Donald Trump.

Il n’a rien ajouté par la suite et n’a donc pas rappelé ses réserves dans le dossier du réchauffement diplomatique entre Cuba et les États-Unis, amorcé par le président Obama. Ce dernier a d’ailleurs rappelé que les États-Unis ont « travaillé dur pour tourner la page de la discorde », une pointe à son successeur.

Donald Trump s’est en effet opposé pendant la campagne électorale à la fin de l’embargo financier et commercial imposé à l’île communiste depuis 1962.

Les médias américains, eux, ont quant à eux rapidement rappelé les relations tendues entre les deux pays d’Amérique. Il a « tourmenté » onze présidents américains et « amené le monde au bord de la guerre nucléaire », a écrit le New York Times. Le Los Angeles Times et le Washington Post ont respectivement salué une « icône révolutionnaire » et un « leader répressif ».

L’Europe salue l’héritage de Fidel

Réagissant à son tour au décès de l’ex-dirigeant communiste, le président français François Hollande a pressé le monde de lever tout embargo qui « pénalise » Cuba pour que « Cuba puisse être pleinement regardé comme un partenaire » par la communauté internationale. Il s’est exprimé par communiqué en rappelant que cet acteur de la guerre froide avait su représenter pour les Cubains « la fierté du rejet de la domination extérieure », l’ayant rencontré en mai 2015.

Il s’agit d’« un terme définitif à la Guerre froide qui a tant divisé les populations au siècle dernier », a pour sa part estimé le premier ministre belge, Charles Michel.

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy a offert ses condoléances au gouvernement et aux autorités cubaines. Fidel Castro a été, selon lui, une figure « d’une énorme importance historique ».

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a joint sa voix aux dirigeants du Vieux Continent. « Avec la mort de Fidel Castro, le monde perd un homme qui était pour beaucoup un héros. Il a changé le cours de l’histoire et son influence s’est propagée bien au-delà. Il appartiendra à l’histoire de juger son héritage. »

Des réactions sont aussi venues d’Afrique. « Le président Castro s’est identifié à notre lutte contre l’apartheid. Il a convaincu le peuple cubain de se joindre à nous dans notre combat », a rappelé le chef d’État sud-africain Jacob Zuma, dans un communiqué.

La légende argentine du football, Diego Maradona, a en outre salué le départ d’un « second père ». Les deux hommes entretenaient une relation privilégiée. « C’est une journée horrible. On m’a annoncé la mort de celui qui était le plus grand, sans aucun doute. Je suis terriblement triste », a-t-il expliqué.



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