蔡英文致电 即将上任的美国总统川普,祝他当选,北京指责台湾当局。

不知蔡英文如何找到川普电话,而川普竟然在 推特(tweeter) 说明了这一通话,看来川普对中国政府也是有恃无恐(历来美国总统都是表一套,里一套,口头承认一个中国,暗地里支持台海分治)。

蔡英文在选前押注希拉里,川普的当选让台湾当局(政府) 很是恐慌,也许这个通话能让她 挽回点颜面。

说到美国这次总统选举,其实很多国家领导人都押注希拉里,很多领导人都公开表态,包括安倍,在这一点上 中国领导人还是比较稳健(至少沉默是金),上一次李克强在纽约商界演讲时被问到他希望哪一个候选人当选时,说,这是美国内政,他不便加以评论,他相信不管哪个当选,中美关系都会朝好的方向发展。

以下新闻转载于 http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003707/trump-appel-presidente-taiwan-chine-blame-taipei-diplomatie-controverse-relation?isAutoPlay=1

La Chine a protesté samedi après un entretien téléphonique entre Donald Trump et la présidente taïwanaise Tsaï Ing-wen, mais en a imputé la responsabilité aux autorités de l’île, qu’elle considère comme une province séparatiste.

« Le principe d’une Chine unique est à la base des relations sino-américaines », a souligné le ministère des Affaires étrangères, invitant les « parties concernées » à s’y tenir pour éviter les tensions inutiles. Cette formulation signifie que la protestation a été remise à l’équipe de Donald Trump.

Il s’agit du premier contact de ce niveau avec Taïwan de la part d’un président américain élu ou en exercice depuis que les États-Unis, sous la présidence de Jimmy Carter, ont décidé en 1979 de reconnaître la Chine au détriment de Taïwan, dès lors considérée sur le plan diplomatique comme partie intégrante d’une « Chine unique ».

Le ministre chinois des Affaires étrangères n’a pas blâmé Donald Trump pour cette conversation téléphonique de 10 minutes.

« C’est simplement Taïwan qui s’engage dans une action mesquine et qui ne peut pas modifier la structure de la Chine unique déjà bâtie par la communauté internationale », a dit Wang Yi, selon des propos rapportés par la chaîne de télévision de Hong Kong Phoenix TV.

« Je crois que cela ne changera pas la politique de ‘’Chine unique’’ observée de longue date par le gouvernement des États-Unis », a-t-il ajouté.

Donald Trump, élu le 8 novembre, a pour sa part affirmé sur Twitter que l’initiative de cet appel avait été prise par la présidente taïwanaise. « La présidente de Taïwan M’A APPELÉ aujourd’hui pour m’adresser ses félicitations pour ma victoire à la présidentielle. Merci », a-t-il écrit

The President of Taiwan CALLED ME today to wish me congratulations on winning the Presidency. Thank you!

Nouvelles tensions entre la Chine et Taïwan

D’après l’équipe de transition de Donald Trump, les deux dirigeants ont relevé que « des liens étroits dans les domaines économique, politique et de sécurité existent entre Taïwan et les États-Unis ».

La présidence taïwanaise a dit qu’ils avaient évoqué un renforcement des interactions bilatérales et l’instauration d’une coopération plus étroite.

Les États-Unis sont le principal allié politique et le seul fournisseur d’armes de Taïwan malgré l’absence de relations diplomatiques officielles.

« Il est intéressant de voir que les États-Unis vendent à Taïwan des milliards de dollars d’équipements militaires, mais que je ne devrais pas accepter un appel de félicitations », a écrit Donald Trump dans un autre tweet.

Cet échange téléphonique intervient alors que les relations entre la Chine et Taïwan se sont dégradées cette année avec l’arrivée au pouvoir sur l’île du Parti démocratique progressiste, la formation indépendantiste de Tsaï Ing-wen.

La Maison-Blanche a réagi à ce contact en assurant que la « politique entretenue de longue date » à l’égard de la Chine et de Taïwan n’avait pas évolué.

« Nous restons fermement attachés à notre principe de ‘’Chine unique’’ », a déclaré Ned Price, porte-parole à la sécurité nationale du président Barack Obama. « Notre intérêt fondamental réside dans des relations pacifiques et stables autour du détroit », a-t-il ajouté en référence au détroit de Formose séparant l’île de Taïwan du continent.

Des conseillers de Donald Trump ont laissé entendre qu’il ferait preuve de plus de fermeté que Barack Obama à l’égard de la Chine et qu’il envisageait de renforcer les capacités militaires des États-Unis face à l’influence croissante de la Chine en Asie. On ne connaît toutefois pas les détails de ce plan.

Pivotements majeurs

Donald Trump multiplie les prises de contact avec les dirigeants étrangers depuis sa victoire à l’élection présidentielle et la Maison-Blanche l’a invité à solliciter les conseils et l’expertise diplomatique du département d’État.

Membre de la commission des Affaires étrangères du Sénat américain, le démocrate Chris Murphy a reconnu à Donald Trump le droit de faire évoluer la diplomatie américaine, mais il juge les initiatives du président élu inquiétantes.

« Ce qui s’est passé au cours des dernières 48 heures n’est pas une évolution. Ce sont des pivotements majeurs de la politique étrangère sans le moindre plan. C’est comme ça que les guerres commencent », a-t-il écrit sur Twitter.

Donald Trump s’est entretenu avec le président chinois Xi Jinping le 14 novembre.

La Chine a été l’une de ses cibles favorites durant la campagne électorale. Il a notamment promis d’instaurer une taxe de 45 % sur certaines importations en provenance de ce pays, qu’il accuse en outre de manipuler le cours de sa monnaie.

Donald Trump s’est aussi entretenu vendredi avec le président philippin Rodrigo Duterte, le président afghan Ashraf Ghani et le premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong.

Un collaborateur de Rodrigo Duterte, qui a publiquement insulté Barack Obama, a dit que Donald Trump avait invité le président philippin à la Maison-Blanche, ce dont l’équipe de transition du président américain élu n’a pas fait mention dans son communiqué.