统治古巴 长达50年的领导人 卡斯特罗 昨天去世了,全世界很多领导人致了唁电, 习大大:中国人民失去了一位亲密的同志和真诚的朋友 (这套词 我怎么感觉这么耳熟)。

一代革命者卡斯特罗已经是一个革命的符号,跟中国的老毛一样,非常有争议,但可以肯定的是 他非常热爱他的国家和人民。他的逝世,爱他的人们悲伤中,而恨他的人走上街头庆祝(在美国佛罗里达州,那里生活着2百万古巴侨民)。

伟大的革命者已经离去了,革命的年代已经远去了,希望不会有人再因为 不同的信仰 不同的理想 而去革他人的命。

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L’annonce de la mort du révolutionnaire et ancien président cubain Fidel Castro, vendredi soir à La Havane, a suscité de nombreuses réactions dans le monde.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a accueilli sa mort avec une profonde tristesse. Il a profité de son discours à l’ouverture du 16e Sommet de la Francophonie pour rappeler l’amitié qui liait Fidel Castro à son père.

« Je sais que mon père était très fier de le considérer comme un ami, et j’ai eu l’occasion de rencontrer Fidel lorsque mon père est décédé », a-t-il dit.

Tout en offrant ses condoléances à la famille de Fidel Castro et au peuple cubain, Justin Trudeau a souligné le leadership « plus grand que nature » du révolutionnaire.

《Bien qu’il ait été une figure controversée, ses supporters et ses détracteurs reconnaissaient son amour et son dévouement immenses envers le peuple cubain, qui éprouvait une affection profonde et durable pour “el Comandante”.》 — Justin Trudeau

《Fidel a résisté et a fortifié son pays au cours du blocus américain le plus dur, quand il y avait une pression monumentale sur lui et il a pu mener son pays sur la voie du développement indépendant.》 –Vladimir Poutine

L’ex-dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev s’est aussi exprimé en affirmant que Fidel Castro avait pu « fortifier » son pays et résister au blocus américain, tout en vantant le fait qu’il a réussi à « mener son pays sur la voie du développement indépendant ». Il a tout fait, a-t-il ajouté, « pour détruire le système colonial du 20e siècle ».

Malgré sa mort, Fidel Castro « vivra éternellement », a souligné le président chinois Xi Jinping, dans un message télévisé. « Le peuple chinois a perdu un camarade bon et sincère », a-t-il ajouté.

Fidel Castro a été « un grand dirigeant », a dit l’agence de presse officielle du Vietnam communiste. Il a été « le brillant miroir des mouvements d’indépendance et révolutionnaires des nations d’Amérique latine et du monde ». Le président Tran Dại Quang est d’ailleurs le dernier chef d’État à avoir rencontré Fidel avant sa mort.

Le président du Venezuela a pour sa part appelé la population à poursuivre l’héritage de Fidel Castro. Nicolas Maduro s’est entretenu au téléphone avec le président cubain Raul Castro afin d’exprimer sa solidarité et son amour envers le peuple cubain. Sur Twitter, il a également appelé tous ceux qui défendent un monde plus juste à aller de l’avant avec les idées révolutionnaires de l’ancien président cubain.

Le président mexicain, Enrique Pena Nieto a dit pleurer la mort du chef de file de la révolution cubaine, « respectueux du dialogue et de la solidarité » avec son pays, qu’il considère aussi comme une figure emblématique du 20e siècle.

La peine du Mexique est partagée par la Bolivie, d’où son président Evo Morales a souligné l’héritage du combat de Fidel Castro pour l’intégration des peuples du monde. « Le départ du “Comandante” est une véritable souffrance », a-t-il dit.

Au Salvador, le président Sanchez Ceren, a également salué un « ami et éternel compagnon », dont la mort l’a profondément attristé.

Le président de l’Équateur, Rafael Correa a ajouté sa voix à la pluie d’hommages : « Un grand nous a quittés. Fidel est mort. Longue vie à Cuba. Longue vie à l’Amérique latine! »

Les États-Unis sortent de leur mutisme

Le président américain Barack Obama a offert ses condoléances à la famille Castro. Il a également exprimé son « amitié au peuple cubain ».

Reconnaissant l’importance historique de Fidel Castro, Barack Obama a ajouté que l’histoire « jugera l’impact énorme » de l’ex-dirigeant cubain.

La première réaction officielle des États-Unis est cependant venue sur Twitter, depuis le compte du futur président Donald Trump.

Il n’a rien ajouté par la suite et n’a donc pas rappelé ses réserves dans le dossier du réchauffement diplomatique entre Cuba et les États-Unis, amorcé par le président Obama. Ce dernier a d’ailleurs rappelé que les États-Unis ont « travaillé dur pour tourner la page de la discorde », une pointe à son successeur.

Donald Trump s’est en effet opposé pendant la campagne électorale à la fin de l’embargo financier et commercial imposé à l’île communiste depuis 1962.

Les médias américains, eux, ont quant à eux rapidement rappelé les relations tendues entre les deux pays d’Amérique. Il a « tourmenté » onze présidents américains et « amené le monde au bord de la guerre nucléaire », a écrit le New York Times. Le Los Angeles Times et le Washington Post ont respectivement salué une « icône révolutionnaire » et un « leader répressif ».

L’Europe salue l’héritage de Fidel

Réagissant à son tour au décès de l’ex-dirigeant communiste, le président français François Hollande a pressé le monde de lever tout embargo qui « pénalise » Cuba pour que « Cuba puisse être pleinement regardé comme un partenaire » par la communauté internationale. Il s’est exprimé par communiqué en rappelant que cet acteur de la guerre froide avait su représenter pour les Cubains « la fierté du rejet de la domination extérieure », l’ayant rencontré en mai 2015.

Il s’agit d’« un terme définitif à la Guerre froide qui a tant divisé les populations au siècle dernier », a pour sa part estimé le premier ministre belge, Charles Michel.

Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy a offert ses condoléances au gouvernement et aux autorités cubaines. Fidel Castro a été, selon lui, une figure « d’une énorme importance historique ».

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a joint sa voix aux dirigeants du Vieux Continent. « Avec la mort de Fidel Castro, le monde perd un homme qui était pour beaucoup un héros. Il a changé le cours de l’histoire et son influence s’est propagée bien au-delà. Il appartiendra à l’histoire de juger son héritage. »

Des réactions sont aussi venues d’Afrique. « Le président Castro s’est identifié à notre lutte contre l’apartheid. Il a convaincu le peuple cubain de se joindre à nous dans notre combat », a rappelé le chef d’État sud-africain Jacob Zuma, dans un communiqué.

La légende argentine du football, Diego Maradona, a en outre salué le départ d’un « second père ». Les deux hommes entretenaient une relation privilégiée. « C’est une journée horrible. On m’a annoncé la mort de celui qui était le plus grand, sans aucun doute. Je suis terriblement triste », a-t-il expliqué.